Depuis 5ans, le technicien franco-congolais est revenu apporter son expertise au pays de ses ancêtres,la République Démocratique du Congo .
Son amour pour vita club de Kinshasa
Amoureux des verts et noirs depuis son enfance, Jean Florent Ibenge ne rate pas l’occasion de prendre la tête du staff technique des Dauphins noirs à cours d’inspiration pour atteindre la phase des groupes d’une compétition Inter-Club de la CAF.
Les objectifs sont clairs atteindre la phase de groupe
Lors de sa première saison, Ibenge échoue à l’entrée de la phase des groupes devant Zamalek d’Égypte. Un echec jugé perfectible par le général président Gabriel Amisi. La deuxième tentative, sera la bonne car, il va atteindre la finale de la ligue des champions,perdue,au cumul de buts et surtout ce principe du but marqué à l’extérieur conte la JS Kabilye d’Algérie.
Dépassant largement les objectifs assignés, ce qui explique encore à ce jour, sa présence à la tête du club de la capitale. Un bilan plus que flatteur. Donc, en 5ans avec vita, c’est deux finales des compétitions Inter-Club,C1 et C3, une demi finale, un quart et un premier tour.
L’aventure avec la sélection nationale de la RDC.
En quête d’un sélectionneur pour une qualification à une CAN qui échappait le pays en deux éditions, le pays de NDaye Mulamba avait établit un projet d’un staff technique complet. Oui complet, sauf le poste d’un entraîneur principal. Jean Florent Ibenge se retrouvait dans le projet comme sélectionneur adjoint au regard de ses bons résultats au niveau de l’As Vita club.
Plusieurs noms sont cités parmi lesquels, Marcel Desailly, mais rien de concret pour compléter le staff technique. A l’approche des éliminatoires de la CAN, l’organe technique du football Congolais avec le SG aux sports décident d’accorder un bail de 4ans à Jean Florent Ibenge comme sélectionneur principal.
Les Trois coupes d’Afrique
Qualifiée dans les ultimes minutes pour la CAN 2015, la RDC de Florent Ibenge plus chanteuse que toutes les nations dans cette compétition, passe le second tour avec 3 matches nuls. En quart de finale face aux Congolais d’en face, les léopards malmenés en première période (2-0), reviendront au score et arracheront une qualification pour les demi-finales, un résultat qui fuyait le pays de Selemani Omari depuis 17ans depuis feu w
Watunda Liyolo dit Prof.
Le pays ramènera une troisième place de cette édition. De cette aventure, le staff technique pousse les ailes, la CAN 2017 sera ma CAN déclara Ikwange,galvanisé par les résultats. La RDC survolera les éliminatoires et s’offrant une place à la CAN Gabon 2017.
L’aventure Congolaise s’arrêtera en quart face au Ghana(0-1) dans un match à oublier, parce que ponctué de beaucoup d’erreurs de la part de tout le monde.
Mondial Russie 2018:tâche noire,la RUPTURE
Les éliminatoires commencent en pompe,avec une belle victoire sur les libyens au stade des martyrs à Kinshasa. Malheureusement, elles vont se mal se terminer par une non qualification faute à ce nul de 2-2 contre la Tunisie au stade des martyrs.
Après l’échec , plusieurs langues se délièrent, en premier le vestiaire, certains joueurs ont réclamé la tête du sélectionneur. Un mémo a été déposé, les tentatives des solutions pousseront Constant Omari a contacté des entraineurs Blancs comme noirs, mais de tout ceci, les égos du président de la fecofa face à un ministre des sports qui tenait mordicus a une évaluation avant un nouveau contrat privera Ibenge d’un contrat de travail.
La page est tournée et retrouvons la CAN
Les éliminatoires de la CAN 2019 démarrent et les mêmes difficultés refont surface. En six sorties,le bilan est moyen pour la Rdc.Deux victoires,trois nuls et une défaite, telle a été la moisson des hommes de Florent Ibenge.
Le constat est plus qu’amer . Aucune victoire en 2018, la RDC n’avait plus un projet sportif pour envisager l’avenir.
Le Barabas est trouvé !
Reproché de plusieurs choses, Jean Florent Ibenge est pointé clairement par le président de la fédération comme responsable de toutes les contre performances de la sélection. Constant Omari va même plus loin,en cas de mauvaise prestation des fauves en Égypte. Le président de la république a mis tous les moyens à notre disposition, si l’équipe ne gagne pas cette fois-ci, le projet touchera à sa fin(il est a maturation). On va les juger et si on est pas d’avis on va les chasser*. Propos du président de la fédération à quelques jours du début du tournoi.
_Si Ibenge est Barabas, il n’est certainement pas le seul responsable._
Le président de la République pourvoyeur des fonds pouvait peut-être expliquer comment il a investi autant d’argent comme jamais depuis 15ans et sans s’assurer de la qualité de l’investissement .
_Pourquoi priver toute une nation d’une réflexion sérieuse à cause des égos de personne?_
*Qui a accepté qu’un sélectionneur national s’occupe d’un club d’élite, aussi exigeant que l’équipe nationale?*
_(Question de l’entraîneur Tunisien face au cumul de Jean Florent Ibenge)._
La Gagne a la CAN Égypte 2019 est un miracle. Les défaites sont attendues et Ibenge n’est pas responsable. Ses insuffisances avérées et reconnues plusieurs fois par le président de la fédération( le staff technique a démontrer des insuffisance tactique et technique déclarait-il encore au soir de la défaite des fauves face a l’Ouganda) n’ont pas permis aux décideurs de le remplacer à temps.
Une réflexion profonde s’impose, un projet sérieux pour les futurs des fauves est attendu après la CAN. gagner ou pas il faut faire une restructuration.
Au delà de toutes réflexions, des vingt dernières années, IBENGE garde le meilleur palmarès en 5ans du double travail comme un Hurcule, certes insuffisant pour le sacre suprême mais intéressant comme repère pour mieux faire.
L’oeil de phobos, le messager de fin de temps./sportscom